Une délégation israélienne se rendra en Égypte la semaine prochaine

Une délégation israélienne se rendra dans la capitale égyptienne, Le Caire, la semaine prochaine, pour discuter d’un accord d’échange de prisonniers entre Tel Aviv et le Mouvement Hamas, a rapporté la chaîne officielle israélienne Kan.

Kan a noté qu’en cas d’accord, des prisonniers palestiniens accusés par Israël d’être impliqués dans des attentats ayant tué ou blessé des Israéliens, feront partie des personnes libérées.

Près de 4500 détenus palestiniens, dont 41 femmes, 140 mineurs et 440 détenus administratifs (sans procès) se trouvent dans les prisons israéliennes, selon un décompte palestinien officiel, effectué en avril dernier.

Les autorités égyptiennes n’ont, encore, pas réagi aux informations relayées par la chaîne israélienne.

Selon Kan, Israël a fourni au Hamas une liste de dizaines de prisonniers, affirmant être prêt à les libérer dans le cadre de l’accord.

Le Hamas détient quatre Israéliens, dont deux soldats capturés pendant la guerre perpétrée contre Gaza à l’été 2014 (sans en révéler leur sort ou leur état de santé). Les deux autres se sont introduits dans la Bande de Gaza dans des circonstances peu claires, au cours des dernières années.

Le chef du Mouvement de la Résistance islamique Hamas dans la Bande de Gaza, Yahya Sinwar, a déclaré lundi, après sa rencontre avec le chef des renseignements égyptiens Abbas Kamel, qu’il existait une réelle opportunité de progresser sur le dossier d’échange de prisonniers avec Israël.

Sinwar a affirmé que le Hamas était prêt à prendre part à des négociations urgentes et rapides portant sur le dossier d’échange de prisonniers.

Le bureau du premier ministre israélien a annoncé, dans un communiqué publié dimanche, que Benjamin Netanyahu avait évoqué, lors de sa rencontre avec Abbas Kamel, « la nécessité de remettre à Israël des prisonniers et des personnes portées disparues, détenus par le Hamas, dans les plus brefs délais ».

La situation a explosé dans les Territoires palestiniens à la suite des attaques violentes commises par la police et les colons israéliens, depuis le 13 avril dernier, à Jérusalem, en particulier dans la région de « Bab Al-Amoud », la mosquée Al-Aqsa et ses environs ainsi que dans le quartier « Sheikh Jarrah », où Israël tente d’évacuer 12 maisons de familles palestiniennes au profit des colons. La tension a, par la suite regagné la Cisjordanie et s’est transformée en conflit armée dans la Bande de Gaza.

L’agression israélienne contre la Bande de Gaza, qui a duré 11 jours, a fait 232 victimes, dont 65 enfants, 39 femmes et 17 personnes âgées, outre plus de 1900 blessés.

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