Des sources égyptiennes bien renseignées ont parlé de rencontres secrètes entre des responsables arabes et particulièrement des pays du Golfe, dans le but de parvenir à une solution pacifique au sujet de «l’Initiative de paix arabe» qui délimite les fondements des relations avec Israël.
Les sources ont affirmé au journal arabe «al-Kkaleej Online» que «l’Initiative de paix est difficile à conserver actuellement, car il est difficile pour les pays arabes de se conformer à ses termes, spécialement ceux qui traitent de la normalisation en public avec Israël, et du soutien de la cause palestinienne», expliquant que les responsables visent à l’annuler et à la remplacer par un autre plan.
Elles ajoutèrent qu’une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, avec la participation de l’Égypte, du Bahreïn, et des Émirats arabes unis travaille sur la version finale d’une nouvelle initiative pour la paix avec Israël, et qu’elle sera lancée en 2020.
Par ailleurs, Khalida Jarrar, la dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, en Cisjordanie occupée a déclaré que la modification ou l’annulation de l’Initiative de paix arabe exprime l’échec arabe pour trouver des solutions convenables qui départagent la Palestine.
Jarrar expliqua que le fait que les arabes cherchent à atteindre Israël «reflète à quel point ils sont focaliser sur la normalisation avec Israël et non pas sur la restauration des droits palestiniens et la fin de l’occupation juive».
Notant que la modification de l’initiative aura un effet négatif sur l’affaire palestinienne, déjà menacée par l’Accord du siècle américain, et l’atelier du Bahreïn prévu mardi.
Il convient de signaler que le premier ministre israélien avait souhaité que les pays arabes ajustent l’initiative, alors que le côté palestinien avait constamment mis en garde contre les modifications qui lui seront périlleuses.
