Yémen: le gouvernement réprime une rébellion armée dans le sud de Taïz, affirme une source militaire

Courrier arabe

Une source militaire yéménite a affirmé au site « Arabi 21 » que les forces gouvernementales ont réussi à réprimer une rébellion armée dans la ville de Tarba au sud du gouvernorat de Taïz.

Le source ayant préféré garder l’anonymat a indiqué que la ville de Tarba a regagné son calme, après des affrontements qui ont opposé les forces policières et des insurgés dirigés par Abdelkarim al-Samîi. Ce dernier a été licencié jeudi passé de son poste de chef de la Police.

Après avoir été renvoyé, al-Samîi a mené une attaque contre le quartier général de la police, ce qui a entraîné la mort de deux soldats. Des renforts sécuritaires ont été envoyés pour réprimer la rébellion.

La même source a ajouté que les hommes armés liés aux brigades de « Abou al-Abass » – appuyés par les Émirats Arabes Unis – qui contrôlent le point de contrôle de Birin permettant d’accéder au sud du pays, ont barré la route des renforts, ce qui a provoqué des accrochages.

Les brigades de « Abou al-Abass » ont annoncé dans un communiqué publié vendredi qu’ils ont perdu 10 éléments dans les accrochages.

Le source militaire a expliqué qu’al-Samîi a collaboré avec le chef d’une troupe militaire sous l’appellation de « les gardes de la République » appuyée par Abou Dhabi et aussi avec les brigades de « Abou al-Abass », dans l’objectif de créer un « cordon de sécurité » à al-Hodjariyah.

Rappelons que la ville de Taïz la plus peuplée du Yémen connaît de temps à autre des affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés qui œuvrent pour entraver les mesures de sécurité prises par les autorités.

Depuis 2015, cette ville proche du détroit de Bab el-Mandeb endure un blocus imposé par les Houthis, en plus des tirs d’artillerie incessants qui ont provoqué des milliers de morts et de blessés.

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