Une Silicon Valley israélienne financée par les Émirats arabes unis, bientôt à Jérusalem de l’est

Courrier arabe

Selon le journal libanais, al-Akhbar, l’adjoint du maire israélien de Jérusalem déclara que «des compagnies émiraties étaient prêtent à investir dans un projet visant à construire une Silicon Valley, dans l’est de Jérusalem».

Le journal signala que le projet visait, selon les autorités de l’occupation israélienne, à «transformer les quartiers arabes de Jérusalem de l’est en un centre technologique, industriel et commercial similaire à celui de San Francisco aux États-Unis, dans le but de développer la région et apporter des postes de travail».

Des intérêts mutuels

Le journal signala que «les Emirats arabes unis (EAU) qui se sont lancés dans la normalisation, enchaînaient les projets avec Israël dans le but de barrer la route aux Turcs qui commencent à planter des racines dans la région, notamment à l’ombre des mouvements entrepris personnellement par le président turc, Erdogan, à travers les associations».

Il affirma aussi, selon les spécialistes «que les Israéliens visaient, par ce projet, à lier les deux parties de la ville de Jérusalem, afin de créer la grande Jérusalem, qui sera baptisée capitale d’Israël, tout en chassant les habitants arabes qui s’y trouvent actuellement».

Il nota également que «depuis plusieurs mois, la mairie de Jérusalem avait annoncé vouloir lancer «un plan historique dans l’est de la ville», rappelant que «la commission de diffusion israélienne Kan, avait évoqué, à l’époque, un énorme projet stratégique pour construire une Silicon Valley, afin d’élargir la zone des territoires réservés aux secteurs financiers, aux travaux, aux centres commerciaux et aux hôtels».

«Ce plan, estimé à près de 700 millions de dollars, se chargera de réserver 200 mille mètres de terrain au profit du commerce et de l’industrie, en seulement quelques années», ajouta le journal, en rapportant KAN.

Au final, le journal indiqua que «le projet israélien affectera la vie de près de 300 mille Palestiniens, vivant actuellement à l’est de Jérusalem», indiquant que ces derniers étaient faibles face à la tyrannie de l’occupation israélienne».

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