Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé, ce samedi, que 47 enfants avaient été tués et blessés dans le conflit au Yémen, en janvier et février derniers.
“Suite à l’escalade du conflit en 2021, la violence continue de s’intensifier cette année et, comme d’habitude, ce sont les enfants qui en souffrent le plus“, a déclaré le représentant de l’organisation au Yémen, Philippe Duamelle, dans un communiqué.
Le responsable a ajouté : « Les rapports indiquent qu’au moins 47 enfants ont été tués ou blessés au cours des deux premiers mois de cette année, dans plusieurs régions du Yémen ».
Il a aussi souligné que « depuis l’escalade du conflit au Yémen il y a sept ans, les Nations unies ont confirmé 10 200 enfants morts ou blessés (…), et les chiffres réels sont probablement beaucoup plus élevés ».
Duamelle a appelé « les parties au conflit, et ceux qui peuvent les influencer, à protéger les civils et à assurer la sécurité et le bien-être des enfants à tout moment ».
« Il est temps de trouver une solution politique durable pour que les Yéménites et leurs enfants puissent vivre dans la paix qu’ils méritent », a-t-il ajouté.
Le Yémen est en guerre depuis près de 7 ans entre les forces pro-gouvernementales soutenues par une coalition militaire arabe, dirigée par l’Arabie saoudite, et les Houthis, soutenus par l’Iran, qui contrôlent plusieurs gouvernorats, dont la capitale, Sanaa depuis septembre 2014.
Jusqu’à la fin de 2021, la guerre a coûté la vie à 377 000 personnes et a infligé des pertes à l’économie du Yémen d’une valeur de 126 milliards de dollars. La majeure partie de la population, qui compte environ 30 millions de personnes, est dépendante de l’aide pour survivre, dans l’une des pires crises humanitaires au monde, selon les Nations unies.
