UNICEF : «5427 enfants sont morts durant les 9 longues années de guerre»

Courrier arabe

Un rapport publié par l’UNICEF, à l’occasion du 9ème anniversaire de la révolution syrienne, s’est intéressé aux conditions infligées aux enfants syriens et aux violations commises à leur encontre.

Selon le rapport : «5427 enfants sont morts et 3739 autres blessés, durant les 9 longues années de guerre», signalant que «l’année dernière, à elle seule, avait coûté la vie à 900 enfants au nord-ouest syrien».

«6 millions d’enfants syriens sont nés depuis mars 2011, dont un million dans les pays voisins», soulignant qu’actuellement 7.5 millions d’enfants ont besoin d’aide, dont 5 millions à l’intérieur du pays.

Sur les routes de l’exode

L’UNICEF nota aussi: «Depuis mars 2011 et jusqu’à la fin de l’année 2019, 2.9 millions d’enfants ont quitté leurs maisons, dont 6 mille lors de la dernière campagne militaire», indiquant que 83% d’entre eux, soit 2.5 millions, avaient fui vers les pays voisins.

Les enfants syriens ont besoins d’aide 

L’organisation internationale signala également que 4619 enfants avaient été engagés au combat, ce qui poussa, Lina al-Kurd, la responsable de la communication auprès de l’UNICEF a affirmé que «le plan de l’organisation mis en plan en Syrie était de pouvoir continuer à arriver aux enfants et à leur offrir des aides humanitaires à travers les activistes de l’UNICEF sur terrain».

«En 2019, grâce aux dons, nous avons pu aider 3.3 millions d’enfants, et nous leur avions offert des vaccins contre la rougeole… Un million ont pu bénéficier d’un soutien psychique social et 3 millions ont été inscrits à l’éducation officielle et non officielle», avait-elle ajouté, lors de déclarations médiatiques.

Un enfant syrien est tué toutes les 10 heures

Lina al-Kurdi se centra particulièrement sur la situation des enfants au nord-ouest syrien, elle signala que l’organisation avait du mal à parvenir jusqu’à eux, à cause des conflits interminables. «80% des enfants ont besoins d’aides urgentes, de nourriture, de suivi médical, d’éducation, d’eau, de protection et de sécurité, là-bas, un enfant meurt les 10 heures, depuis les 6 dernières années», avait-elle noté.

«Les enfants de la Syrie n’ont connu que la guerre et l’exode… le chemin de l’école est rempli de danger et ils portent des séquelles inimaginables», avait-elle souligné avec un profond regret, appelant les parties en conflit à stopper la guerre et à penser à protéger les enfants, en fonction de la loi internationale.

Difficile d’être enfant en Syrie

De sa part, et pour la même occasion, le ministre de l’administration locale de l’opposition syrienne, Said Sliman, avait indiqué aux médias que depuis décembre dernier, plus d’un million de personnes avaient été poussées vers la route de l’exode, et que la moitié d’entre eux était des enfants, «en plein milieu de l’année scolaire et dans des conditions climatiques très difficiles», avait-il crié.

Il signala que 109 mille enfants étaient toujours dans la rue, et que 388 mille autres vivaient dans des centres collectifs, exposés à plusieurs dangers et privés des moindres besoins vitaux.

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