Le journal canadien, The Globe and Mail, a rapporté aujourd’hui dimanche, selon des sources que Saad al-Jabri, l’ancien chef des renseignements secrets saoudiens, avait été victime d’une tentation d’assassinat et qu’il a été placé sous haute surveillance.
Le journal a indiqua que «Saad al-Jabri avait été placé sous haute surveillance», affirmant que «des officiers canadiens, armés jusqu’aux dents, et des gardes spéciaux veillaient sur lui».
Il signala que «le prince héritier, Mohamed ben Salmane (MBS) et ses conseillers avaient tenté en mai dernier, d’envoyer des agents saoudiens, vers le Canada, depuis les États-Unis, pour assassiner al-Jabri, selon la plainte que ce dernier avait récemment déposée contre MBS, auprès de la justice canadienne».
Le journal nota également que «cette dernière tentation fut révélée juste après que le ministre canadien des Affaires étrangères ait déclaré vouloir discuter l’affaire d’al-Jabri avec son homologue saoudien».
Il rappela également que «le gouvernement canadien avait précédemment affirmé qu’il était au courant au sujet des accusations lancées contre MBS, et qu’il s’affirma être prêt à assurer la protection de ceux qui se sentent menacés à l’intérieur de ses terres».
Rappelons ainsi, que les autorités saoudiennes ont demandé à l’Interpol de localiser la position d’al-Jabri, après lui avoir lancé des accusations liées à des affaires de corruption, bien que l’Interpol ait refusé de prendre l’affaire en charge, estimant qu’il s’agissait «d’une affaire politique».
De sa part, al-Jabri accuse MBS d’avoir envoyé une équipe pour l’assassiner, depuis plus qu’il a quitté le royaume saoudien et signale que «MBS avait tout fait pour tenter de le convaincre de retourner au royaume, à l’ombre de dossiers sensibles qu’il détient».
