Washington condamne les attaques houthies contre des installations civiles saoudiennes

Les États-Unis ont condamné, vendredi, les attaques houthies contre des installations civiles en Arabie saoudite.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan et relayé par CNN.

« Nous condamnons les attaques des Houthis contre des infrastructures civiles en Arabie saoudite survenues plus tôt vendredi », a déclaré Sullivan.

Et le responsable d’ajouter :  »ces attaques injustifiées contre les installations d’Aramco à Djeddah ainsi que les biens civils à Jizan, Najran et Dhahran, sont des actes terroristes qui ne font qu’approfondir les souffrances du peuple yéménite.

Il a en ce sens souligné que « les agressions de vendredi ont été clairement soutenues par l’Iran. Or, ceci est une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui interdit l’importation d’armes au Yémen ».

« Le Royaume d’Arabie saoudite et le gouvernement yéménite ont répondu aux appels lancés par l’ONU pour un cessez-le-feu et une désescalade », a-t-il précisé. Et de souligner que les Houthis continuent par riposter en lançant des attaques terroristes et des offensives militaires, au moment où le pays vit la pire crise humanitaire au monde.

 »Il est temps de mettre un terme à cette guerre et alléger la douleur des Yéménites », a-t-il martelé.

Vendredi, la Coalition arabe au Yémen a annoncé que l’Arabie saoudite avait fait l’objet de 16 « attaques hostiles », soulignant qu’elle faisait preuve de « retenue » pour assurer le succès des consultations menées par l’ONU visant à mettre fin à la crise dans le pays.

Les Houthis tirent régulièrement des missiles balistiques et des drones chargés d’explosifs contre l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Yémen. De son côté, la Coalition arabe multiplie les déclarations où elle affirme avoir contrecarré ces attaques.

Jusqu’à la fin de l’année 2021, la guerre au Yémen a tué directement ou indirectement 377 000 personnes, et a coûté 126 milliards de dollars à l’économie du pays, dont la majeure partie de la population, qui compte environ 30 millions de personnes, est devenue dépendante de l’aide pour survivre, dans l’une des pires crises humanitaires au monde, selon les Nations unies.

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