Yémen : deux morts et sept blessés dans des affrontements près du palais présidentiel à Aden

Courrier arabe

Des affrontements ont opposé les forces du cordon de sécurité appuyé par les Émirats arabes unis et celles de la garde présidentielle ce mercredi, ont entraîné la mort de deux personnes en plus de 7 blessées.

Ce violent échange de tirs près du palais présidentiel Maachik à Aden a eu lieu lors des funérailles de plusieurs soldats tués dans l’attaque ayant visé la caserne d’Al-Jalaa. Parmi elles figure le capitaine des forces du cordon de sécurité Mounir Yafai connu sous le surnom de « Abou al-Yamama ».

Hani Ben Brik, chef adjoint du conseil de transition du sud proche d’Abou Dhabi a appelé à travers une déclaration télévisée ce qu’il a qualifié des « héros de la résistance » ainsi que « le peuple du sud » à prendre d’assaut le palais présidentiel de Maachik. Cet appel est lancé selon lui en riposte à « des attaques contre des manifestants qui participaient dans le cortège funèbre du capitaine Mounir Yafai ».

Suite à l’appel de Ben Brik, Aden a connu un déploiement intensif des forces militaires ainsi qu’une mobilisation des brigades de protection loyales au gouvernement légitime. Les tensions se sont apaisées après l’intervention de l’Arabie saoudite qui a apporté des renforts.

Une source haut placée a indiqué a Al-Jazeera que le Conseil de transition du sud appuyé par les Émirats arabes unis préparait de faire irruption dans le palais présidentiel Maachik à travers des éléments civils durant les funérailles qui ont eu lieu dans un cimetière proche du palais.

En outre, selon l’agence Anadolu, des témoins oculaires ont affirmé que l’aviation militaire liée à la coalition de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis a survolé Aden afin de surveiller la situation.

Mardi dernier, Ben Brik avait lancé une mise en garde contre le maintien en fonction du gouvernement légitime à Aden, en le considérant comme une menace qui ne pourrait être acceptée par les habitants du sud.

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