Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a déclaré samedi que le pays fait face à un « tsunami » de contaminations au variant Omicron.
C’est ce qui ressort de son tweet, mettant en garde contre une flambée épidémique sans précédent dans le pays.
« L’arrivée du variant Omicron a provoqué, il y a trois semaines, une vague de contaminations qui s’est transformée en tsunami », a déclaré le ministre de la Santé.
« La situation dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs reste pour le moment stable et des efforts ont été déployés afin d’éviter une éventuelle saturation », a-t-il ajouté.
Le Liban connaît une propagation exponentielle du coronavirus où le nombre des personnes contaminées ne cesse d’augmenter.
Le ministère de la Santé avait annoncé le 9 décembre dernier l’enregistrement des deux premiers cas du variant Omicron chez des voyageurs en provenance d’Afrique.
Samedi, le ministère libanais de la Santé a signalé 17 décès et 7 547 cas confirmés, portant ainsi le bilan total à 9 267 décès et 769 400 contaminations, alors que 675 859 personnes ont recouvré leur santé.
Cependant, le ministère n’a toujours pas communiqué les chiffres exacts des infections au variant Omicron.
A compter de lundi prochain, les fonctionnaires du secteur public devront obligatoirement se faire vacciner, ou seront soumis à des tests PCR deux fois par semaine.
Selon les chiffres du ministère de la Santé, 45% de la population totale du pays (environ 6 millions) a reçu au moins une seule dose, tandis qu’environ 37% a reçu les deux doses, et environ 17% s’est fait inoculer trois doses.
S’exprimant à l’Agence Anadolu, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a lancé un cri d’alarme contre une nouvelle vague du virus, et ce, dans un contexte financier et économique difficile que traverse le pays depuis plus de deux ans.