Affirmant que les tribus libyennes approuvaient sa médiation, Alger avance pour résoudre la crise de ses voisins 

Courrier arabe

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a déclaré que son pays refusait la résolution militaire en Libye, et qu’il était à la même distance des parties en conflit, proposant une médiation pour résoudre la crise.

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi soir, depuis le palais présidentiel à Alger avec la presse locale, Tebboune signala que «Tripoli la capitale était une ligne rouge», expliquant que «si elle tombait entre les mains de Khalifa Haftar, la Libye entrerait dans une guerre civile et le pays s’effondrerait».

«Pour nous, la solution en Libye se présentera à travers notre contribution avec l’Égypte et la Tunisie, pour parvenir à un accord au sujet de la crise», avait-il déclaré.

Il a indiqué qu’Alger était disposée à adopter un accord de paix, «comme elle a fait au Mali», précisant que les tribus libyennes approuvaient la médiation algérienne.

Il est important de noter que la situation en Libye est très tendue, autant au niveau militaire que politique, poussant les Nations unies et la communauté internationale à demander une résolution au plus vite, de crainte que des crises humanitaires et diplomatiques irréversibles ne se déclenchent.

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