Algérie: Organisation des manifestations millionnaires à l’occasion de la guerre de libération

Courrier arabe

En Algérie, les préparatifs se tiennent dans toutes les régions du pays, prévoyant demain l’organisation de manifestations millionnaires, en mémoire de l’anniversaire du lancement de la guerre de libération nationale. Au moment où le gouvernement à ordonner le déploiement d’un grand nombre de forces de sécurité, dans toutes les rues principales de la capitale Alger.

C’est dans le cadre du mouvement populaire, que les manifestations de demain visent à exprimer le rejet des élections présidentielles prévues pour le 12 décembre, et à proclamer le départ du gouvernement actuel et de tous les symboles de l’ancien régime.

Les activistes cherchent à ce que le rassemblement de demain soit le plus grand du mouvement, afin d’exercer plus de pressions sur le gouvernement et l’armée, les poussant à résigner pour résoudre la crise suivant les demandes du peuple.

Alger, un camp de manifestants

Évitant les barrages de sécurité placés chaque vendredi matin, aux entrées de la capitale, les manifestants ont choisi de se diriger vers Alger dès jeudi après-midi.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont démontré les gens, commençant à se réunir dans la capitale, et prévoyant d’y passer la nuit, afin de pouvoir participer aux célébrations populaires prévues demain.

Une journée symbolique

Pour les activistes, les manifestations du 1èr novembre sont particulièrement symboliques pour tout Algérien, «la journée connecte la révolution qui libéra la terre, avec cette révolution qui cherche à libérer le citoyen de l’emprise de la dictature» expliquent-ils, en signalant que les manifestations seront un évènement historique, qui témoignera de la détermination du peuple algérien à prendre le chemin de la liberté.

Un isolement programmé

Par ailleurs, afin de contrôler la scène publique, les autorités algériennes ont diminué le flux d’Internet, et ont placé les réseaux sociaux sous surveillance, pour empêcher les activistes de mobiliser les manifestants, et au moment où les médias locaux dénoncent les pressions dont ils sont victimes, plusieurs redoutent la paralysie de la capitale et l’arrêt du tramway et du métro.

Notons que les manifestations, prévues dans tout le pays, proclament l’annulation des élections, la libération des détenus d’opinion, le rejet de l’autorité militaire, et surtout insiste sur le départ du gouvernement actuel placé par l’ancien président «Abdel-Aziz Bouteflika», deux jour avant son départ.

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