Des comptes Twitter, défenseurs des droits de l’homme, ont signalé lundi que «les autorités saoudiennes avaient condamné le célèbre opposant et expert économique, Issam al-Zamel, à 15 ans de prison, pour ne pas avoir publié une interview avec ben Salmane», dénonçant «l’injustice et l’oppression des autorités».
Le compte, al-Ahd al-Jadid (la nouvelle ère), signala que «les autorités saoudiennes avaient ordonné une peine de 15 ans de prison à l’encontre de l’expert économique, Issam al-Zamel, pour ne pas avoir publié, sur Snapchat, une rencontre qu’il avait réalisé avec le prince héritier saoudien, Mohamed ben Salmane».
عصام الزامل أخذ حكم بالسجن 15 سنة،
السبب: عدم نشر عصام للقاء أجراه مع محمد بن سلمان وكان من المزمع بثه على السناب شات!
هذه هي شخصية ابن سلمان السايكوباثية الخطيرة!
— العهد الجديد (@Ahdjadid) October 5, 2020
Aussi, le compte «Môotaqali al-Ra’ay» (détenus d’opinion) a noté : «L’économiste Issam al-Zamel fut condamné à tort (par le tribunal de première instance de Riyad) à 15 ans de prison ferme, après l’avoir arbitrairement placé, pendant 3 ans, en détention».
#عصام_الزامل كان يستحق منصب وزاري في وزارة الاقتصاد، لكن السلطات القمعية قامت بسجنه منذ سنة 2017 والآن أكملت ذلك الانتهاك الحقوقي بإصدار حُكم بالسجن 15 سنة ضده.
نؤكد رفضنا التام لهذا الحُكم ونطالب بالإفراج الفوري عنه. pic.twitter.com/7zwXMy2P1T— معتقلي الرأي (@m3takl) October 5, 2020
Il signala : «al-Zamel méritait un poste au ministère de l’Economie, mais les autorités oppressives le détiennent depuis 2017, et aujourd’hui la violation se poursuivie en lançant contre lui la lourde peine de 15 ans de prison».
«Nous refusons cette sanction et nous proclamant la libération immédiate d’al-Zamel», avait-il ajouté, en signalant que «le condamné était un expert économique, un leader du marché saoudien, le fondateur d’une importante compagnie dans le domaine de la technologie informationnelle et un homme désigné par le magazine Forbes comme étant l’une des principales personnalités économiques d’Arabie saoudite».
Plusieurs activistes ont dénoncé la lourde peine, indignant «une injustice et une répression ciblée contre les opposants».
Toutefois, il importe de préciser que les autorités saoudiennes n’ont rien annoncé d’officiel à ce sujet.
