Des militants saoudiens ont signalé que «l’activiste saoudien, Nacer al-Mubarak, a été condamné à 16 ans de prison pour avoir retweeté un tweet».
L’organisation euro-saoudienne pour les droits de l’homme a indiqué que «le contenu de tweet n’a pas été révélé par les autorités saoudiennes».
#منصة_الخليج | قالت المنظمة الأوروبية #السعودية لحقوق الإنسان، التي تتخذ من #ألمانيا مقرا لها، إن المحكمة الجزائية المتخصصة في المملكة، أصدرت حكما بسجن الشاب ناصر المبارك، لمدة 16 عاما، بسبب إعادته نشر تغريدة على #تويتر، دون الكشف عن مضمون التغريدة. pic.twitter.com/sGpxkdNM3g
— منصة الخليج (@ManasaGulf) September 27, 2022
De sa part, le compte Mo’takali al-rai (détenus d’opinion) qui s’intéresse à la situation des détenus dans les prisons saoudiennes, a confirmé la condamnation de Nacer al-Mubarak, mais sans donner plus de détails.
🔴 تأكد إصدار المحكمة الجزائية المتخصصة حكماً جائراً بالسجن مدة 16 سنة ضد الشاب #ناصر_المبارك؛ على خلفية تعبيره عن رأيه في حسابه بتويتر. pic.twitter.com/5Xf7XR8Xho
— معتقلي الرأي (@m3takl) September 27, 2022
Des condamnations lourdes depuis des semaines
Tout au long des dernières semaines, la justice saoudienne a ordonné de lourdes peines à l’encontre de citoyens, d’activistes, et de prédicateurs.
Le prédicateur Nacer al-Omar a été condamné à 30 ans de prison, le cheikh Abderrahman al-Mamoud (25 ans de prison), le cheikh Issam al-Oid (27 ans de prison), le cheikh Ibrahim al-Doich (15 ans).
Aussi, la citoyenne Nora al-Qahtani (âgée de 50 ans) a été condamné à 45 ans de prison après avoir été jugée coupable d’«exploitation d’Internet et de comptes sur les réseaux sociaux pour divulguer des mensonges sur l’Arabie saoudite et ses dirigeants».
De même, une cour d’appel saoudienne a condamné Salma Chihab (étudiante en doctorat et mère de deux enfants) à 34 ans de prison à cause de son compte Twitter. Elle suivait des opposants et des activistes et retweetait leurs propos, Salma a été interpellée à son retour en Arabie saoudite, pour passer des vacances.