Arabie saoudite: nous continuons d’appuyer le gouvernement yéménite politiquement et militairement

Le vice-ministre saoudien de la Défense, Khaled ben Salmane, a déclaré vendredi que son pays continuera d’appuyer le gouvernement yéménite politiquement et militairement pour affronter le groupe Houthi soutenu par l’Iran.

C’est ce qui ressort d’un tweet publié sur son compte Twitter, quelques heures après que le président américain Joe Biden a annoncé que Washington cessera de soutenir les opérations militaires au Yémen.

Ben Salmane a déclaré: « Le Royaume continue de soutenir la légitimité yéménite politiquement et militairement face aux milices houthies soutenues par l’Iran, fermement et sur tous les fronts ».

« Le Royaume continue de soutenir les efforts diplomatiques pour parvenir à une solution politique globale au Yémen conformément aux trois références suivantes : l’Initiative du Golfe, la Résolution 2216 du Conseil de sécurité et les résultats du Dialogue national yéménite », a-t-il indiqué.

Le président des Etats-Unis a annoncé, jeudi, dans un discours télévisé, que la guerre au Yémen devait cesser et a fait savoir que Washington cessera d’y soutenir les opérations militaires.

Biden a confirmé sa directive de mettre fin au rôle des États-Unis dans les opérations militaires au Yémen, en plus des accords d’armes connexes, en annonçant la nomination du diplomate Timothy Linder King en tant qu’envoyé au Yémen, dans une étape qui est la première du genre.

Selon des observateurs, les États-Unis se sont mis, au cours des dernières années, du côté d’une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite depuis 2015, pour appuyer le gouvernement yéménite face aux Houthis soutenus par l’Iran.

L’administration de l’ancien président Donald Trump a également décidé, vers la fin de son mandat, de classer le groupe Houthi comme étant une « organisation terroriste » et d’imposer des sanctions à nombre de ses dirigeants. Une décision que l’administration Biden s’est engagée, le 22 janvier, à réexaminer.

Les États-Unis ont fourni des armes, des renseignements et un soutien logistique à la coalition arabe. Les Nations Unies affirment, toutefois, que la guerre au Yémen a coûté la vie à plus de 233 000 personnes et que 80% de la population d’environ 30 millions de personnes dépendent des aides et des subventions pour assurer leur survie, dans la pire crise humanitaire au monde.

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