Le président du Comité des Jordaniens et des Palestiniens détenus en Arabie saoudite a signalé, mardi soir, que les procès d’appel, concernant les affaires de près de 60 accusés jordaniens et palestiniens détenus dans les prisons du royaume, avait débuté.
Selon l’agence de presse, Anadolu, « le président du comité, Khodr al-Machaikh, indiqua que les autorités saoudiennes avaient ouvert les procès d’appel concernant l’affaire où des Jordaniens et des Palestiniens, détenus depuis février 2019, étaient accusés d’avoir soutenu financièrement la cause palestinienne».
«Mardi, des Jordaniens, qui étaient absents à l’audience tenue en mars dernier, avaient été convoqués par les autorités saoudiennes», avait noté le président du comité, en signalant que «les procès de certains détenus seront mis en appel en septembre».
Il ajouta : «Une rencontre avait dernièrement eu lieu au ministère des Affaires étrangères de la Jordanie, où des responsables furent chargés de suivre le dossier des détenus», affirmant que «des indices indiquèrent que le dossier des détenus sera traité, vue la propagation de la pandémie du coronavirus, et notamment après que les autorités saoudiennes aient libéré un des détenus et aient programmé le transfert d’autres».
Khodr al-Machaikh expliqua de ce fait que «l’annonce de libération des détenus, faite avant quelques jours, par les autorités saoudiennes, concernait les personnes accusées dans des affaires de trafic de drogue, et non pas celles interpellées en vue d’enquête dans des affaires politiques».
Rappelons qu’en février 2019, Riyad avait interpellé plus de 60 citoyens palestiniens et jordaniens, résidents sur ses terres, les accusant de soutenir le peuple palestinien et d’offrir une assistance financière à la résistance palestinienne. Des charges que les détenus dénoncent avec colère.
