Assassinat d’al-Warfali : Un suspect recherché aurait pris la fuite pour l’Égypte

Courrier arabe

Des sources libyennes ont indiqué que «plusieurs chefs des forces spéciales avaient demandé à Khalifa Haftar d’intervenir, pour inciter les responsables égyptiens, à livrer un des suspects accusés du meurtre de Mahmoud al-Warfali ayant pris la fuite pour l’Égypte,

Les sources privées ont raconté au journal al-Araby al-Jadeed que «les chefs des forces spéciales avaient affirmé, en parlant à Haftar, qu’ils doutaient qu’al-Warfali fut liquidé, lui indiquant que le principal suspect avait pris la fuite pour l’Égypte».

«Ils ont demandé à Haftar de proclamer la livraison du suspect, lui signalant que les forces spéciales, l’aile droit des milices de Haftar, se préoccupaient pour leur sort, et s’interrogeaient sur leur futur», avaient ajouté les sources.

«Le Caire n’a pas été sollicitée»  

De l’autre côté, des sources égyptiennes renseignées au sujet du dossier libyen ont expliqué au journal que «les déclarations libyennes étaient incorrectes».

Elles ont affirmé que «parler de la fuite d’un suspect vers l’Égypte aurait pu être évoqué comme simple hypothèse, résultant de l’état actuel à Benghazi».

«Aucune partie officielle libyenne n’a demandé au Caire, durant les derniers jours, de lui livrer qui que ce soit », avaient-elles ajouté, affirmant que «si une demande aurait été faite, elle aurait été prise en considération».

Les autorités à Benghazi s’expriment aux médias

À Benghazi, une conférence de presse fut organisée par le chef de la région militaire de la ville, le colonel Ali Madi, et le chef de la sécurité, AbdelBaset Abou Ghris, lors de laquelle ils affirmèrent «avoir interpellé deux personnes accusées du meurtre d’al-Warfali», signalant «les avoir soumis aux enquêteurs ».

De sa part, le colonel Abdessalam al-Hassi, un des chefs des forces spéciales, a appelé les autorités à «découvrir les coulisses de l’assassinat d’al-Warfali».

Il signala que «les forces spéciales dénonçaient le crime qui a causé la mort de l’un de ses membres», rappelant «qu’elles étaient la main des forces armées et son soutien principal».

Il incita les forces de l’ordre, à Benghazi «à prendre compte de leur responsabilité et à d’enquêter sur les coulisses de l’assassinat, pour mettre fin à l’affaire exploitée par divers parties, cherchant à déstabiliser le pays».

Il proclama également que «les autorités révèlent les coulisses de l’interpellation de Nacer Awad al-Darsi, un des membres des forces spéciales, détenu avant l’assassinat d’al-Warfali».

Quitter la version mobile