Ben Salmane envoie une cargaison d’armes pour les milices de Khalifa Haftar

Courrier arabe

Des sources libyennes et égyptiennes ont affirmé que sous la supervision des Égyptiens, le général libyen à la retraite «Khalifa Haftar» avait reçu, la semaine dernière, la première cargaison des armes que lui avait promis le prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane».

Les sources ont indiqué que «la cargaison était entrée en Libye, à travers les frontières égyptiennes», signalant qu’elle comptait des voitures 4×4 de la marque «Toyota», qui ne figure pas sur la liste des équipements militaires soumis à l’embargo d’armement.

«Aussi, des équipements développés pour les voitures, des armes légères et des fusils automatiques pour armer les milices, faisaient partis des livraisons», avaient-ajouté les sources égyptiennes.

L’Arabie saoudite aurait payé les drones de la Jordanie pour Haftar  

De leur part, les sources saoudiennes ont affirmé que l’Arabie saoudite était en réalité la partie qui avait financé l’accord conclu entre Haftar et la Jordanie, pour l’achat de 6 drones de fabrication chinoise, déniant les informations, divulguées par les rapports internationaux, et qui avaient noté que c’était les Émirats arabes unis (EAU) qui avaient financé l’accord.

Riyad couvre les paiements des mercenaires étrangers  

Selon elles, en plus de la cargaison d’armes, Riyad avait également envoyé à Haftar une importante somme d’argent, afin qu’il puisse payer les mercenaires étrangers qui combattent sous ses ordres et garantir la stabilité de ses troupes, et cela après qu’un groupe de mercenaire tchadien s’était rebellé, pour protester contre le retard du paiement.

Les alliés de Haftar s’attachent à la solution militaire

Les sources saoudiennes avaient également noté que les EAU et l’Arabie saoudite s’attachaient toujours à l’intervention militaire, comme solution au conflit libyen, et voulaient humilier la Turquie, refusant toute offre de dialogue ou de négociation politique.

Notons toutefois que ces évolutions se présentent au moment où les Nations unies tentent d’établir à un cessez-le-feu permanent au pays et à la marge des promesses données par les pays étrangers, soutenant les deux parties libyennes en conflit, et qui se sont engagés à respecter l’embargo d’armes imposé en Libye.

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