C’est ce jeudi 10 octobre que reprennent à Washington les négociations entre les représentants américains et chinois avec pour objectif de tenter de sortir de l’impasse de la guerre commerciale. Mais l’annonce de nouvelles sanctions prises par l’administration américaine à l’encontre de Pékin inquiète les marchés.
Si le président américain penche pour un accord global avec la Chine, Pékin souhaiterait plutôt un accord commercial partiel. Mais les discussions reprendront dans un climat refroidi.
En début de semaine, les autorités américaines ont annoncé leplacement sur liste noirede 28 organismes publics et compagnies chinoises, soupçonnées d’avoir participé à la répression des minorités musulmanes dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.
Ces grands groupes chinois, spécialisés notamment dans l’intelligence artificielle et la surveillance électronique, n’auront plus la possibilité de commercer avec les États-Unis.
Les investisseurs attendent beaucoup de cette nouvelle session de négociations, car ce conflit pèse sur le commerce mondial. Aux États-Unis, la conjoncture ralentit, car les entreprises investissent peu inquiètes de cette guerre des douanes.
Le Fonds monétaire international (FMI), après l’Organisation mondiale du commerce (OMC), évoque, également, un risque conséquent pour le commerce mondial. Selon le FMI, ces tensions vont amputer d’environ 0,8% le PIB mondial d’ici 2020, soit environ 700 milliards de dollars.
