Covid-19: l’Algérie s’inquiète d’une aggravation de la crise

Le bilan du coronavirus en Algérie poursuit inexorablement sa progression. Selon le bilan du 8 juillet, le décompte officiel est passé à 17 348 cas confirmés et 978 morts, après l’enregistrement mercredi de 469 nouveaux cas de contaminations et 10 nouveaux morts.
Pour tenter d’endiguer l’épidémie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune préside ce jeudi une réunion de travail, avec la présence des cinq walis (préfets) des régions les plus touchées : Alger, Oran, Biskra, Sétif et Ouargla.
Les autorités ont ordonné ce jeudi le reconfinement de deux communes de la wilaya d’El Kala, frontalière de la Tunisie, deux jours après une décision similaire concernant 18 communes de la wilaya de Sétif.
Le bilan du coronavirus en Algérie poursuit inexorablement sa progression. Selon le bilan du 8 juillet, le décompte officiel est passé à 17 348 cas confirmés et 978 morts, après l’enregistrement mercredi de 469 nouveaux cas de contaminations et 10 nouveaux morts.
Pour tenter d’endiguer l’épidémie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune préside ce jeudi une réunion de travail, avec la présence des cinq walis (préfets) des régions les plus touchées : Alger, Oran, Biskra, Sétif et Ouargla.
Les autorités ont ordonné ce jeudi le reconfinement de deux communes de la wilaya d’El Kala, frontalière de la Tunisie, deux jours après une décision similaire concernant 18 communes de la wilaya de Sétif.
Pour autant, le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, affirmait encore lundi à l’agence APS que le retour à un confinement généralisé « n’était pas à l’ordre du jour ».

Un « relâchement » de la population

Ce rebond des cas de contamination est dû, selon les autorités, au « relâchement » de la population et au « non-respect » des règles de prévention et de protection.
Le port du masque sanitaire est obligatoire depuis le 24 mai et les contrevenants sont condamnés à de fortes amendes. Mais de nombreux Algériens continuent à être réfractaires au port du masque et aux mesures de distanciation physique. Près d’un mois après les premières mesures de déconfinement, le gouvernement a exigé fin juin un durcissement des sanctions.
Au total, 17 500 cas de Covid-19 ont été officiellement déclarés sur le sol algérien depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février, dont 978 décès.
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