Derniers constats en Libye : Des enfants entre morts et blessés, des milices abattues et des blindés émiratis détruits

Courrier arabe

En Libye, un enfant a été tué et 3 autres personnes de sa famille ont été blessées, lors d’un raid mené par les milices armées du général libyen à la retraite Khalifa Haftar, dans un temps où les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) annonce avoir tué 8 des milices et détruit 6 blindés dont 2 émiratis.

Dimanche soir, le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) a annoncé que «Mohamed Khaled Mami (10 ans) avait été tué après qu’un obus  a été lancé par les milices du criminel de guerre Khalifa Haftar sur sa maison à Tarik al-Chok, à Tripoli».

L’opération affiliée au GNA, indiqua que «deux autres enfants, ainsi qu’une femme âgée avaient été blessés par cette attaque», sans donner plus de détails sur ce drame.

Évolutions du terrain  

Volcan de la colère a également publié le flash info du porte-parole des forces du GNA le colonel pilote, Mohamed Qononou, qui affirma que les forces du GNA avaient menées une large attaque, suite à laquelle «8 des milices armées ont été tuées et 6 blindés ont été détruits, dont 2 émiratis», avait-il noté.

Il indiqua que «les troupes du GNA de la zone militaire ouest avaient intercepté près de 70 blindés en mouvement, durant les deux derniers jours, venant de Tarhouna… Et essayant d’infiltrer al-Azizya».

Qononou affirma toutefois: «Les consignes données à nos troupes sont précises, elles devront traiter immédiatement et répliquer directement aux milices, dans tous les axes, tout en localisant les plates-formes, l’artillerie d’où sont lancés les missiles contre la capitale Tripoli».

Tenant conscience de la gravité de la situation, le colonel pilote appela les citoyens «à se tenir loin des zones où sont centrées les milices, et de ne pas leur permettre de les exploiter comme boucliers humains».

Notons toutefois que, depuis vendredi, Tripoli est prise d’assaut par des bombardements violents, une situation aiguë qui poussa l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé à appeler la communauté internationale «à mettre des pressions sur les deux parties libyennes, ainsi que sur les pays étrangers qui continuent de leur envoyer des armes malgré le blocus imposé au pays».

Il annonça samedi, lors d’une conférence de presse, qu’il insistait toujours à la résolution politique de la crise libyenne, indiquant qu’«il prévoyait de tenir prochainement un nouveau cycle de pourparlers politiques», mais sans donner de date formelle.

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