Des Libyens dénoncent les crimes de Haftar et le comparent à Hitler

Courrier arabe

Des internautes libyens ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter pour dénoncer « les crimes commis par les milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, avant leur retrait de la ville de Tarhounah et d’autres régions », ils ont également condamné la visite de l’ambassadeur allemand à al-Rajmah pour rencontrer Haftar.

L’ambassadeur allemand en Libye, Oliver Owcza, avait déclaré avoir rencontré Khalifa Haftar mercredi à al-Rajmah, dans l’est de la Libye, il a indiqué qu’il s’inquiétait de la poursuite des affrontements militaires dans le pays et de leur impact sur le peuple libyen.

C’est alors avec le hachtag « #حفتر_هتلر_ليبيا » (Haftar le Hitler libyen) que les internautes ont choisi d’exprimer leur mécontentement et leur refus à cette rencontre, une partie d’entre eux s’est adressé directement à l’ambassadeur en disant que « Haftar n’était qu’un nouveau Nazi, un criminel de guerre et un homme sans pitié », et que l’ambassadeur n’aurait jamais dû daigner à le rencontrer, surtout après la découverte d’au moins huit charniers à Tarhouna, au sud-est de Tripoli.

Suleiman Dogha a demandé à Oliver Owcza : comment pouvez-vous rencontrer un tel criminel de guerre ? en expliquant qu’en Libye, des cimetières collectifs étaient quotidiennement découverts.

La page officielle de Burkan al Ghadab (volcan de la colère) a publié un Tweet dans lequel elle à indiqué que les cimetières collectifs retrouvés à Tarhounah attribuait à Haftar le surnom du « Hitler libyen ».

Ashraf Shah a, quant à lui, indiqué dans son tweet que de nombreux pays devaient dorénavant faire plus attention aux mouvements de leurs envoyés qui ne seront plus acceptés après la découverte des cimetières collectifs à Tarhouna.

Les charniers en question ont été découverts lorsque la région de Tarhouna a été récupérée par le Gouvernement d’union nationale qui multiplie les victoires depuis quelques semaines.

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a dénoncé cet acte et s’est dite horrifiée de cette découverte. « Des enquêtes efficaces et transparentes seront entreprises », avait-elle déclaré.

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