Des Syriens revenus de Libye se confient à un site local  

Courrier arabe

Le site syrien Suwayda 24 a signalé «qu’entre 150 et 200 combattants syriens envoyés par les Russes pour combattre en Libye étaient retourné à Suwayda, après que leurs contrats ont pris fin», publiant les témoignages de certains d’entre eux.

Le site indiqua lors d’u rapport publié jeudi que «seulement une poignée des jeunes engagés est retournée», précisant que «des milliers d’autres syriens étaient toujours en Libye».

Il rapporta, selon un des combattants : «La Russie nous a rapatriés en Syrie, par l’aéroport de Hmeimim, car les contrats de 4 mois que nous avions signé avec la compagnie sécuritaire ont pris fin».

«Les contrats indiquaient que nous aurions entre 1000 et 1500 dollars comme salaires mensuels, mais la majorité d’entre nous n’a obtenu que 3000 dollars pour l’ensemble des 4 mois», avait-il ajouté.

Il indiqua : «En Libye, les combattants syriens n’ont pas été envoyés sur les fronts, notre missions était de protéger et de garder les structures pétrolières situées dans des positions où se trouvent les forces russes, dans les régions contrôlées par les milices de Haftar».

Maltraités par les Russes

Un autre rapatrié raconte au site : «Les Russes nous ont maltraités, tout au long des trois derniers mois».

Il explique : «Les Russes ont soudainement réduit les rations de nourritures, et nous ont obligé à creuser des tranchés».

Et un autre signala : «à al-Jofrah, où nous étions, des observateurs envoyés par les Nations unies nous ont rendu visite, depuis deux semaines. Un officier russe nous a demandé de ne pas leur parler et nous a interdit de leur expliquer en quoi consistait notre travail».

Toutefois, les combattants rapatriés ont tous affirmé que «des milliers d’autres de leurs semblables se trouvaient en Libye», affirmant «qu’une récente vague était arrivée fin mars dernier».

Ceci se présente dans un temps où le Conseil de sécurité signale que «les troupes étrangères doivent quitter les terres libyennes», et au moment où les Libyens espèrent la mise en place d’un plan pour arranger leur départ.

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