Deux séismes secouent l’est de l’Algérie

Deux tremblements de terre ont secoué, vendredi, le gouvernorat de Mila, dans l’est de l’Algérie, ce qui a causé l’effondrement de certains bâtiments alors que d’autres ont été endommagés, sans qu’aucune victime ne soit déplorée, selon les autorités locales.

Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (C.R.A.A.G) a rapporté que le premier séisme a eu lieu à 7h15 du matin, avec une magnitude de 4,9 sur l’échelle de Richter, et le second à midi avec une magnitude de 4,5.

Le C.R.A.A.G a également déclaré que leur épicentre a été situé à quelque deux kilomètres au sud-est de la commune de Hamala, à Mila, dans l’est de l’Algérie.

Selon un communiqué de la protection civile du gouvernorat, publié sur sa page Facebook, les deux secousses ont provoqué l’effondrement total de 3 bâtiments et des fissures dans des dizaines d’autres, sans qu’aucune victime n’ait été enregistrée.

Certaines informations ont circulé sur les réseaux sociaux faisant état de dommages subis par le barrage de Bani Haroun, situé près de l’épicentre du séisme (qui est le plus grand du pays avec une capacité de stockage de 960 millions de mètres cubes), mais le ministère des Ressources en Eau a affirmé, dans un communiqué, que le barrage « n’a subi aucun dommage car il est conçu pour résister aux tremblements de terre ».

Le Premier ministre Abdelaziz Jerad a déclaré à la télévision d’État que le président Abdel Majid Tebboune avait donné des instructions au gouvernement pour qu’il s’occupe des personnes touchées par les deux tremblements de terre, et mette en place un programme pour la restauration des bâtiments et l’indemnisation de leurs propriétaires.

Le plus grand tremblement de terre que l’Algérie ait connu ces dernières années s’est produit en mai 2003, et a fait près de deux mille morts à Alger et Boumerdès, dans le centre du pays.

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