L’unité Sanad, pour les enquêtes médiatiques à al-Jazeera, a analysé plusieurs hashtags lancés sur les réseaux sociaux, à l’ombre des évolutions qui ont secoué la Tunisie, signalant que «des comptes saoudiens, émiratis et bahreïnis avaient manipulé les plates-formes des réseaux sociaux».
L’analyse entreprise lundi dernier a mis la lumière sur les hashtags «قيس_سعيد# (Kaïs Saïed), #تونس_تنتفض_ضد_الاخوان (La Tunisie se révolte contre les Frères musulmans), et #Tunis», ainsi que les 40 mille interactions que s’étaient échangées les 14 mille utilisateurs.
Des utilisateurs émiratis, saoudiens et bahreïnis en manipulateurs
L’analyse a indiqué que «des influenceurs et des faux comptes de l’Arabie saoudite, des EAU (Emirats arabes unis), et du Bahreïn avait rejoint les hashtags pour augmenter le taux d’interaction et alimenter la propagande qui revoit au fait que les Tunisiens se sont révolté contre les Frères musulman».
«Les comptes ayant interagis en masse sur les hashtags analysés sont : @monther72, @s_hm2030, @Fahd_Alshelaimi, et @emarati_shield, @hemarati73, @Cash9999, @paolbe», avait noté l’unité, en signalant que «les comptes cités servaient des agendas politiques bien connus».
L’enquête nota également : «Aussi, des comptes égyptiens furent signalé, alors que le nombre des comptes tunisiens était très faible», soulignant «un plan suspect» et dénonçant «une manipulation programmée».
Rappelons que ces faits sont liés aux annonces faites par le président Kaïs Saïed, dimanche, 25 juillet, et qui furent saluées par Riyad, Abou Dhabi, Manama et le Caire.
