Explosion de gaz en Algérie : le bilan passe à 10 morts

Le bilan de l’explosion due à une fuite de gaz survenue, jeudi, à Bordj Bou Arreridj dans l’est algérien, s’est alourdi. Selon la protection civile algérienne, 10 personnes sont mortes et 17 autres ont été blessées dans cet incident survenu dans la cité du 5 juillet au centre-ville de Bordj Bou Arreridj.

Le même service a annoncé l’extraction, ce matin, d’une nouvelle dépouille sous les décombres des maisons détruites par la forte déflagration. Selon le chargé de communication de la protection civile algérienne, Ali Dahmane Rabah, cité par l’agence APS, sept (7) personnes sont mortes sur le coup et trois (3) autres ont rendu l’âme à l’hôpital Lakhdar Bouzidi de la ville de Bordj Bou Arreridj.

Dix-sept (17) personnes qui se trouvaient dans les environs du lieu de l’explosion ont été blessées, dont 15 ont reçu les soins nécessaires et quitté l’hôpital, tandis que deux (2) demeurent sous surveillance médicale. L’explosion qui a soufflé une habitation familiale de trois étages a également causé des dégâts à plusieurs maisons limitrophes.

Pour rappel, les autorités locales ont immédiatement installé une cellule de crise pour suivre la situation avec activation du plan d’intervention rapide, et à travers la mobilisation des moyens humains et matériels pour la prise en charge des victimes, leurs familles et la protection de leurs biens.

Dans un premier bilan communiqué, jeudi en fin d’après-midi, la protection civile avait fait part de cinq morts et 20 blessés. Cette explosion s’est produite vers 9h30 du matin provoquant, comme on peut le constater sur les images diffusées par le même service sur sa page Facebook, un véritable champ de ruine.

Selon les témoignages de riverains, cités par des médias algériens, l’explosion « a eu l’effet d’une bombe ou d’un séisme ». Dans une déclaration à la chaîne TV privée, Ennahar, un des témoins met en cause la Société nationale d’électricité et de gaz, Sonelgaz, en l’accusant de négligence.

« C’est la Sonelgaz qui en porte la responsabilité. Les citoyens l’ont alerté sur l’existence d’une fuite de gaz. Mais les agents de cette entreprise n’ont pas pris les choses au sérieux », estime cet habitant. Le 1er février dernier, rappelons-le, huit personnes avaient péri dans un incendie ayant ravagé une maison suite également à une fuite de gaz à Aïn Oulmane dans la wilaya (province) de Sétif, limitrophe de Bordj Bou Arreridj.

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