Le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh a affirmé, jeudi, que “toutes les entreprises publiques tunisiennes sont en faillite”.
C’est ce qui ressort de son discours lors de la séance plénière dédiée à la discussion du bilan des cent premiers jours du gouvernement.
En effet, Elyes Fakhfakh n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme sur la situation économique du pays, révélant que “la dette de l’État a atteint 92 milliards de dinars, soit 82% du PIB”.
Une situation que le chef du gouvernement juge “effrayante”, avant d’annoncer que 8 milliards de dinars de dettes, dues par l’État aux entreprises publiques et du secteur privé, ont été découverts “récemment”.
Dans un contexte très particulier, notamment, suite à la propagation du nouveau coronavirus à travers le monde, Fakhfakh a tenu à préciser que le ralentissement de l’activité économique de 6% a limité et impacté les ressources d’État.
Quant à la polémique dont il fait l’objet, le chef du gouvernement a souligné “la cession de ses actions dans la société ayant remporté un marché public pour éviter tout conflit d’intérêt”.
Il est à noter que la séance plénière consacrée à l’audition de l’équipe gouvernementale a démarré en présence de 149 députés.