Des affrontements entre la police française et les employés de « Total » qui protestent contre leur licenciement, ont eu lieu, mercredi dans la capitale, Paris.
Les employés de la raffinerie de Grandpuits se sont rassemblés devant le siège de l’entreprise pétrolière et gazière française privée Total à Paris, dans le cadre de protestations qui durent depuis 5 semaines, pour contester la suppression de leurs emplois.
La manifestation des employés a été soutenue par les syndicats, les membres des partis d’opposition et les associations environnementales.
Les protestataires ont accroché des pancartes contestant leurs conditions de travail et la suppression de leurs emplois, sur les murs du bâtiment de l’entreprise.
Des affrontements ont éclaté entre la police française et les manifestants qui voulaient entrer dans le bâtiment de l’entreprise.
L’entreprise Total, qui a clôturé l’année dernière avec des pertes s’élevant à près de 7,2 milliards de dollars, avait précédemment annoncé son intention d’entamer, d’ici 2023, la production des biocarburants, et qu’il supprimerait 700 emplois, dans le cadre de son nouveau plan.
