La France connaît une « situation hospitalière grave » mais enregistre des signaux encourageants dans les départements reconfinés en premier, a fait savoir, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d’une conférence de presse.
« Dans certaines régions, la situation est préoccupante » a-t-il déploré, assurant que la gravité de la situation « impose de poursuivre la mobilisation collective ».
Selon lui « le taux d’incidence (…) reste très élevé avec plus de 400 cas pour 100 mille habitants ».
Néanmoins, « de nombreux signaux encourageants » sont notés dans « les 16 départements où les mesures de freinage ont été prises dès le 20 mars ».
Gabriel Attal affirme que « les mesures semblent fonctionner » et qu’il n’est pas question à ce stade « de lâcher prise ».
Il indique par ailleurs que « plus de 480 mille verbalisations ont été dressées » depuis janvier, pour des faits de non-respect du confinement ou du couvre-feu.
Malgré le durcissement des contrôles et l’augmentation des verbalisations, le porte-parole du gouvernement plaide pour que les mesures restent « vivables ».
« Nous ne pouvons pas ignorer les conséquences psychologiques, sociales, et économiques » des restrictions, « et nous faisons confiance à la responsabilité des Français » a-t-il souligné.
Il est également revenu sur la vive polémique qui agite le pays et selon laquelle des ministres auraient participé à des repas clandestins dans des établissements ouverts sans respecter le confinement.
Attal « ne croit pas un instant que des membres du gouvernement aient pu participer à des dîners clandestins » et reconnaît le devoir d’exemplarité des membres de l’Exécutif.
Enfin, s’agissant de la vaccination, Gabriel Attal martèle que « la cadence s’est accélérée » et permet désormais de vacciner le plus massivement possible.
Le vaccin Spoutnik est notamment « en cours d’évaluation » et devrait permettre à la France d’accroître encore davantage ses capacités vaccinales.
En terme de bilan, la France a enregistré plus de 4,8 millions de contaminations, dont plus de 97 mille morts, depuis le début de la pandémie.