Haftar aurait envoyé ses milices en Syrie pour s’entraîner à piloter des hélicoptères, selon un site d’information russe

Courrier arabe

Le site d’information russe, «NEWSru», a déclaré que le général libyen à la retraite, Khalifa Haftar, avait envoyé des membres de ses milices en Syrie, pour s’entraîner à piloter des hélicoptères de Type MI-25.

Lors d’un rapport publié mercredi, le site indiqua: «Cette initiative vise à renforcer les relations entre l’Est de la Libye et le régime syrien», signalant que Haftar cherche à équiper ses troupes d’hélicoptères Mi-25.

Il nota que «des rapports de l’opposition syrienne ont affirmé qu’un groupe de pilotes libyens étaient récemment arrivés à Damas, pour suivre des entraînements militaires».

Plus que 4 hélicoptères en possession de Haftar

«NEWSru» précisa «qu’avant la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye disposaient de 12 hélicoptères MI-25, mais depuis que le conflit armé a éclaté, presque la moitié de la flotte a été détruite», notant que Haftar ne dispose aujourd’hui que de 4 avions de ce type, et c’est la raison qui le pousse à vouloir en racheter.

Il nota, selon des sources syriennes bien renseignées que «les entraînements ont eu lieu à la base aérienne «al-Damir»», et rappela que «ce type de manœuvres était désormais possible, après que les relations diplomatiques entre Damas et Tobrouk furent relancées».

Les deux camps se sont unis contre la Turquie

Le site russe souligna également que le gouvernement de Tobrouk, non reconnu par les Nations unies, et celui de Damas n’avaient jamais caché vouloir faire face à la Turquie, qui mène une campagne militaire en Syrie et en Libye.

Il rappela qu’avant un mois et demi, Bachar al-Assad avait personnellement reçu un comité du gouvernement de Tobrouk, et nota que durant les discussions, les deux parties se sont accordées sur des plans futurs, concernant les évènements en cours, dans leurs deux pays.

 La Russie aurait-elle alors un rôle dans tout ça ?  

«NEWSru» déclara que «Haftar prévoyait d’acheter les hélicoptères, en comptant sur le soutien de trois pays», et sans révéler leur identité, il affirma que la Russie n’en faisait pas partie.

«Toutefois, la Russie pourra intervenir en faveur de Haftar pour lui permettre de parvenir à ses fins, sachant qu’elle travaille avec plusieurs des pays du Moyent-Orient et de l’Afrique du Nord, dans le domaine de la collaboration militaire», avait-il ajouté.

Rappelons dans ce contexte, que les relations entre Damas et Tripoli furent complètement gelées avant 8 ans, dans la foulée des événements du printemps arabe, et n’avaient repris que l’année dernière.

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