HRW exhorte le G20 à faire pression sur l’Arabie saoudite pour libérer des militants emprisonnés

Une organisation internationale de défense des droits de l’homme a exhorté, lundi, le G20 à faire pression sur les autorités saoudiennes pour qu’elles libèrent les militants saoudiens emprisonnés « illégalement ».

« Les pays du G20 ont attribué à l’Arabie saoudite la présidence du G20 pour 2020, malgré les atteintes incessantes du gouvernement saoudien aux libertés fondamentales », a déclaré Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué.

Le communiqué précise que les violations des autorités saoudiennes comprennent « l’emprisonnement et le harcèlement des dissidents politiques et des militants des droits de l’homme [et] les agressions illégales contre les civils au Yémen ».

HRW a déclaré que l’Arabie saoudite n’a pas répondu aux injonctions internationales de rendre des comptes pour le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, un crime qui a été commis par des agents de l’État saoudien au consulat saoudien à Istanbul, en Turquie, en octobre 2018.

Les autorités saoudiennes ont nié à plusieurs reprises ces accusations de violations des droits de l’homme ainsi que l’implication du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans le meurtre de Khashoggi.

« La présidence du G20 a conféré une marque de prestige international imméritée au gouvernement du prince héritier Mohammad bin Salman », a déclaré Michael Page, directeur adjoint pour le Moyen-Orient de Human Rights Watch.

L’organisation internationale de surveillance a appelé à la « libération inconditionnelle de tous les militants saoudiens des droits de l’homme, accusés de vagues infractions liées à leur activisme, y compris leurs contacts avec les organisations internationales des droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies et les médias internationaux ».

L’Arabie saoudite a pris la présidence du G20 en décembre 2019 et présidera un sommet virtuel des dirigeants les 21 et 22 novembre.

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