En Jordanie, un groupe de hautes personnalités, a fondé mercredi «le Comité de salut national», et avait lancé un communiqué, demandant au roi Abdullah II de donner des comptes sur l’estimation de sa fortune et ses origines».
Le communiqué a été signé par près de 100 personnalités, réunies mardi soir au domicile de l’ancien ministre du Travail, Amjad Hazza al-Majali, pour discuter de la situation du pays, et critiquer son état actuel.
Selon le communiqué : «Les personnalités présentes ont décidé de fonder un comité de salut national, qui sera le noyau d’une collectivité ouverte à toutes les personnalités nationales et de l’opposition».
Il nota : «Le roi devait rendre des comptes sur l’origine et l’estimation de sa fortune et de celle de sa famille», et appela à des protestations, à ce sujet, le 24 mars prochain à Amman la capitale».
Un coup inattendu
Le communiqué a déclenché un conflit entre les enfants de l’ancien Premier ministre jordanien, Hazza al-Majali (assassiné lors d’une explosion le 29 août 1960).
Amjad, l’ancien ministre de la Justice a choisi d’être avec l’opposition, alors que ses frères Ayman (ancien ministre de la Communication) et Hussain (ancien ministre de l’Intérieur) insistent à être partisans du roi.
Les deux frères d’Amjad lui ont envoyé une lettre, lui demandant «de respecter les symboles du pays, dénonçant les rassemblements qui nuisent à leur nom de famille et refusant toute tentative visant à déstabiliser le pays».
Ces évolutions de se présentent à la marge des fuites de Crédit Suisse, qui signalèrent que le roi de Jordanie possédait un compte à la banque, avec un montant de 224 millions de dollars.
Et bien que la Cour royale de Jordanie avait dénoncé les informations publiées à ce sujet, et affirmé que «les données n’étaient pas précises», certaines parties semblent vouloir avoir des preuves tangibles.
