La Chine rompt toute coopération de police avec la France

L’annonce serait liée, de source diplomatique, à la décision de Paris d’accorder, le 15 mai, l’asile politique à l’épouse de l’ancien président d’Interpol Meng Hongwei.

Le message a été transmis, la dernière semaine de juillet, par les autorités chinoises à l’attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France à Pékin. La Chine a indiqué qu’elle rompait, unilatéralement, toute coopération avec l’Etat français en matière de police, ce qui couvre de nombreux domaines liés à la sécurité.

Cette annonce serait liée, de source diplomatique, à la décision de Paris d’accorder, le 15 mai, l’asile politique à l’épouse de l’ex-président d’Interpol Meng Hongwei. Ce dernier avait disparu, fin septembre 2018, de Lyon, siège de l’organisation internationale de police, avant de réapparaître en juin devant un tribunal de la ville de Tianjin, en Chine, où il a été condamné notamment pour des faits de corruption.

Pékin souhaitait obtenir le retour au pays de son épouse afin d’engager contre elle des poursuites, en qualité de complice des infractions reprochées à son mari. En vain. Grace Meng a refusé de rentrer en Chine et s’est installée en France avec ses deux enfants. Elle fait, aujourd’hui, l’objet d’une protection policière renforcée après l’apparition de sérieuses craintes de kidnapping.

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