Le conseiller politique auprès du président du Parlement de Tobrouk, Fathi Al-Marimi, a annoncé, dimanche, « le report de la visite d’Aguila Salah Issa, prévue samedi en Algérie, sans mentionner les raisons de ce report », selon l’agence de presse russe, Sputnik.
Les médias locaux ont rapporté que « la visite d’Aguila Salah à la capitale algérienne a été soudainement reportée »; il était prévu qu’elle commencera ce samedi et durera deux jours, au cours desquels il ira rencontrer le président algérien Abdelmadjid Tebboune dans l’intention de discuter l’évolution de la crise libyenne.
Certains critiques expliquent ce report par « une incohérence entre les parties algérienne et libyenne concernant les protocoles de la visite, et le refus d’accueillir un militaire de la délégation libyenne vu qu’il y a des soupçons à son égard ».
Le Ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, à mi-juillet, que « son pays est prêt à jouer un rôle d’intermédiaire entre les diverses parties du conflit en Libye afin de mettre fin à l’ingérence étrangère et à la violence par la mise en œuvre du cessez-le-feu et le respect de l’embargo sur les armes ».
Il a souligné qu’ « il existe des bonnes relations liant l’Algérie et toutes les parties en Libye, ce qui lui permet de les réunir dans un cadre d’égalité et de légitimité internationale ».
Rappelons que Tebboune a déclaré, lors de la visite d’Aguila à l’Algérie, juin dernier, « en ce qui concerne ce qui se passe en Libye, le principe fondamental que nous avons clairement exprimé est que la résolution du conflit ne peut être militaire et que tous les Etats, y compris les puissants, doivent adhérer au plan et à l’approche de l’Algérie », via un communiqué de la présidence de la République.
