L’ancien envoyé spécial des Nations unies pour la Libye: l’assaut de Haftar engendre l’arrêt du processus de paix

Courrier arabe

L’ancien envoyé spécial des Nations unies(ONU) pour la Libye, le libanais Ghassan Salamé, a indiqué que « l’assaut du général à la retraite Khalifa Haftar, soutenu par l’Egypte, les Émirats arabes unis(EAU), la Russie et la France, a engendré l’arrêt du processus de paix sur lequel l’ONU a travaillé tout au long d’un an ».

 

Il a ajouté, dans un entretien avec le Centre pour le dialogue humanitaire, que « Haftar a obtenu, en attaquant Tripoli, le soutien d’un grand nombre des membres du Conseil de sécurité ». Il s’agit, selon son expression, d’un « poignardement dans le dos » en parlant de ses membres et leur position vis-à-vis la crise libyenne.

Il a mentionné, en outre, que « ces pays ne se sont pas contenté de soutenir Haftar mais, ils sont allé jusqu’au empêcher d’effectuer la conférence nationale à Ghadamès ».

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