La mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a déclaré, lors du dernier Conseil des droits de l’homme de l’ONU que le bombardement de 15 mois sur Tripoli avait pris fin en juin dernier lorsque les forces du GNA ont repris le contrôle de la ville de Tarhounah.
La mission onusienne, par l’intermédiaire de sa présidente par intérim Stéphanie Williams, a déclaré au Conseil des droits de l’homme de l’ONU que le nombre des victimes civiles en Libye avait diminué entre le 18 juin et le 30 septembre 2020, en indiquant que le nombre de victimes enregistré parmi les civils était de 19 durant cette période comparé à 358 victimes pour la période s’étalant du 1 avril au 20 juin 2020.
Williams a noté que de nombreux développements positifs avaient eu lieu sur le terrain depuis sa dernière séance d’information au Conseil des droits de l’homme en juin, elle cite le processus de paix et la réduction de l’escalade dans le conflit qui a fait plus de 430 mille morts et blessés depuis son début.
Williams a également noté que l’attention devait être réorientée sur Syrte « où les forces de combat s’affrontent par une trêve difficile et où, une fois de plus, les civils sont pris au piège dans les combats entre les parties belligérantes », confirmant que la seule façon de protéger les civils était d’arrêter les combats et de laisser toutes les armes afin de maintenir la paix.
Il est à noter que les milices de Haftar, qui s’étaient retirées en juin dernier, avaient laissé derrière eux des explosifs et des mines qui représentent un danger pour les civils.
