Le Conseil présidentiel libyen condamne l’attitude hostile des Émirats arabes unis

Courrier arabe

Le Conseil présidentiel du gouvernement de l’union nationale libyen a fermement condamné, dans un communiqué officiel, l’attitude hostile des Émirats arabes unis en permettant à leur capitale d’être une plateforme médiatique pour les milices de Khalifa Haftar qui attaquent perpétuellement la capitale Tripoli et ses environs.

Le communiqué du Conseil présidentiel fut publié samedi soir, quelques heures après que le porte-parole des milices de Hafter, Ahmed Al-Mesmari,  ait tenu une conférence de presse  à Abou Dhabi.

« Le porte-parole des milices criminelles de Haftar a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a balancé une série de propos indécents et outrageants, qui montraient la haine et l’incitation à l’effusion de sang des Libyens », a déclaré le Conseil.

Le Conseil a ajouté que « le soutien des milices de l’agresseur, était un comportement inadmissible, qui tendrait à tuer des Libyens, continuer à commettre des crimes de guerre et à soutenir le coup d’Etat contre le gouvernement légitime. En gros, c’était une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité ».

Par ailleurs, il a noté qu’après que « les objectifs de l’agresseur soient devenus clairs et que ses mensonges aient été révélés et son échec confirmé, les pays, qui l’aidaient, devraient se remettre en question pour prendre position visant à maintenir la stabilité du pays ».

« Nous continuerions  de combattre l’agresseur quelque soit le soutien qui lui a été fourni et nous tenions pour responsables ceux qui l’approvisionnaient », a affirmé le Conseil.

Sur le front au sud de Tripoli, le calme avant la tempête

Sur le terrain, le calme domine sur tous les axes de combats au sud de Tripoli, suite à des affrontements violents qui ont permis aux forces du gouvernement d’union nationale (GNA) de réaliser d’importants progrès, entre-autres,  le contrôle de sites importants tels que Al-Assabia et du siège de la cimenterie à Al-Khamis Emsihel et ses alentours, ainsi que de la région de Tarhounah.

Notant que Tarhounah est la première base militaire du général à la retraite Khalifa Hafter à Tripoli, assiégée désormais par l’armée du GNA, après avoir contrôlé d’importantes localités autour d’elle et approché ses frontières administratives.

Pour rappel, les milices de Hafter ont lancé une campagne militaire contre les forces du GNA, reconnues par l’arène internationale, afin de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, et de ses environs.

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