Le GNA publie des documents secrets et révèle la corruption pratiquée par Haftar en Libye

Courrier arabe

En Libye, le Gouvernement d’union nationale (GNA) a publié deux documents secrets, révélant la corruption financière pratiquée par le général à la retraite Khalifa Haftar au pays.

Dimanche, 21 juin, le compte officiel du centre informationnel de l’opération Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) avait publié deux photos, notant «qu’il s’agissait de documents secrets qui démontrent la corruption financière pratiquée, en Libye, par les autorités contrôlées par Haftar».

La publication signala que «les documents indiquèrent que le comité d’investissement militaire (un des bras économiques de Haftar) s’est emparé, de façon illégale, de terres, de propriétés nationales. Ils prouvèrent aussi que le comité avait tenté de prendre des actions fixes, des sommes transférées vers les projets agricoles, et d’autres sites d’investissement».

La publication affirma que «les documents étaient la preuve qui confirme les informations et le contenu des rapports publiés précédemment par Burkan al-Ghadab», évoquant l’accord annoncé antérieurement par cette dernière, au sujet de l’accord signé en mars 2019 entre le dispositif de l’investissement militaire et l’Union nationale italienne des institutions de la pêche.

«Haftar devait assurer la protection des bateaux italiens et leur permettre de pêcher dans les eaux régionales libyennes, en échange de 10 mille euros par mois, pour une durée de 5 ans», nota la publication, en rappelant les termes de l’accord.

De leur part, les observateurs signalent que «les deux documents confirment le contenu du rapport publié, en juillet 2019, par le journal français le Monde, et qui avait pour titre : «Comment le maréchal Haftar a pris le contrôle de l’économie de la Cyrénaïque en Libye»».

Rappelons toutefois que sur terrain, les forces du GNA, appuyées par les drones turcs ont marqué une série de victoires, obligeant les milices de Haftar à fuir vers l’est du pays. Actuellement, le GNA se dit vouloir libérer Syrte et al-Jofrah, espérant par la suite reprendre le contrôle de tout le territoire national et souhaitant voir le retour de la stabilité sécuritaire au pays.

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