Le GNA soulagé suite à la décision du Soudan d’empêcher ses citoyens de combattre en Libye

Courrier arabe

En Libye, le Gouvernement d’union nationale (GNA) a félicité les forces de l’ordre soudanaises pour leur décision de mettre fin aux recrutements qui envoient des citoyens soudanais pour combattre comme mercenaires en Libye, au moment où les tribus de l’est libyen ont décidé de relancer la production et l’exploration pétrolière.

Le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) a signalé, lundi, que Mohamed Kabalaoui, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du GNA «a félicité les propos que le colonel Jamal Jomaa Adam, le porte-parole des Forces soudanaises de soutien rapide, avait tenus lors d’une conférence où il avait annoncé l’arrestation de 122 jeunes hommes en route pour combattre en Libye, et avait signalé que le Soudan refusait que ses citoyens s’enrôlent pour combattre dans une guerre où ils n’ont pas d’intérêt».

Kabalaoui a également dénoncé, «les tentations de certains pays», citant les Émirats arabes unis «qui exploitent la situation humanitaire des jeunes soudanais, en les envoyant vers une guerre où ils sont condamnés à mourir», et estimant que «cette pratique était une claire violation aux décisions du Conseil de sécurité».

Le pétrole libyen coulera à nouveau

Dans un autre contexte, les tribus de l’est libyen ont annoncé que la production et l’exportation du pétrole depuis les champs et les ports qui se trouvent au Croissant pétrolier, allaient être relancées».

Lors d’un communiqué officiel diffusé lundi, des tribus ont mandaté Khalifa Haftar pour contacter la Mission d’appui des Nations unies pour la Libye (MANUL) et la communauté internationale, afin de trouver des solutions, et d’assurer que «les revenus pétroliers ne tombent pas dans les mains des milices terroristes».

Le communiqué des tribus expliqua que «la flambée des prix des produits alimentaires, la baisse du prix du dinar libyen, et l’incapacité de l’État de verser les salaires de ses employés les avaient poussés à annoncer cette mesure».

Rappelons que ces tribus libyennes avaient suspendu la production et l’exportation pétrolière, en janvier dernier, en arrêtant le travail au niveau des champs et en fermant les ports, refusant d’entendre les appels qui les avaient mis en garde contre les graves répercussions économiques de cet acte.

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