Le Haut Conseil d’État libyen fait hommage aux prisonniers d’Abou Salim dans la vingt-quatrième anniversaire du massacre 

Courrier arabe

Le Haut Conseil d’État libyen fait hommage ,hier lundi, en faveur des prisonniers d’Abou Salim où plus de 1 270 détenus ont été abattus en moins de quatre heures par l’armée libyenne le 29 juin 1996 . Cet hommage  a eu lieu à l’occasion de la vingt-quatrième anniversaire du massacre de ce prison.

 

Dans un communiqué , le Haut Conseil d’État a souligné que le peuple libyen  « vit le vingt-quatrième anniversaire douloureux du massacre de la prison D’Abou Salim perpétré par l’ancien régime contre 1 269 prisonniers non armés qui n’ont pas été présentés à la  justice, tués de sang-froid en quelques heures, dans l’un des tueries de masse les plus meurtrières de l’histoire de la Libye » .

Le Haut Conseil a rappelé les circonstances de ce massacre par le recours aux mots de condoléances les plus raffinés devant les familles de victimes . Il a insisté sur son excuse à propos la décision prise par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tripoli jugeant ,dans cette affaire, « la chute du crime principal » en faveur de 79 accusés , après 24 ans du massacre et 10 ans d’attente de la réalisation des droits et de la punition des criminels .

Il a affirmé, de plus, qu’il a adopté -en tant qu’une unité ancienne législative- la loi (31) de 2013 concernant la détermination de certaines dispositions spéciales concernant le massacre de la prison d’Abou Salim. Cette loi indique que « le massacre de la prison d’Abou Salim est un crime contre l’humanité, que l’état libyen doit s’engager à mener une enquête approfondie et transparente afin de déterminer les auteurs responsables et les participants à cette affaire en les présentant à la justice » .

Le Haut Conseil a déclaré, en outre, la décision (59) de 2013 concernant le massacre de ce prison , dont l’Article 4 affirme que « le massacre de la prison d’ Abou Salim est un crime de génocide; tout participant est reconnu comme coupable et doit être puni par la justice ».

Il a insisté que « le système judiciaire libyen doit assumer toutes responsabilités et effectuer ses missions en procurant la justice » vis-à-vis ce génocide .

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