L’Organisation des Nations unies (ONU) a déclaré, mardi, le meurtre et la blessure de 138 personnes au cours de deux mois derniers, à cause des mines mises par les milices du général à la retraite Khalifa Haftar en Libye, à travers un communiqué de la Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général pour la Libye, et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Stéphanie Williams .
Elle a affirmé que « la plantation d’engins explosifs, dans les quartiers civils par les milices de Haftar, cause depuis mai dernier, le meurtre et la blessure de 81 civils et 57 des non-civils, y compris ceux qui travaillent dans le domaine du déminage ». Il s’agissait « d’une violation du droit international », selon ses expressions.
Stéphanie Williams a également souligné « le soutien d’ONU et des partenaires de la communauté internationale les Libyens et les autorités légitimes au pays à se débarrasser du terrorisme ».
Soutenu par des pays arabes et européens, Haftar a effectué des assauts à Tripoli, à partir de 4 avril, engendrant un grand nombre de morts et de blessés, outre les pertes matérielles de sorte que toutes les parties intérieures et extérieures appellent à une solution politique mettant fin à ce conflit.
Le 22 mai dernier , l’armée libyenne a annoncé que « la milice de Haftar a planté des mines explosives avant de fuir des régions libérées grâce aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ».
