Le ministre turc des Affaires étrangères: pas de négociations avec Haftar avant son retrait de Syrte et d’Al-Jofra

Courrier arabe

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu,  a déclaré que « Khalifa Haftar devrait se retirer tout d’abord de Syrte et Al-Jofra afin qu’il puisse participer aux négociations dans l’intention d’atteindre la déclaration d’une trêve ».

 

Il a ajouté, lors des déclarations à la presse,  que « Haftar n’avait ni solutions diplomatiques ni plan clair afin d’améliorer la situation, et que le Gouvernement d’union nationale(GNA)  avait le droit de ne pas le croire ».

Il a expliqué que « les efforts se poursuivent pour parvenir à une solution diplomatique en Libye, notant que la France, les Émirats arabes unis (EAU) et l’Égypte ont violé les résolutions de l’ONU concernant la situation libyenne ».

Çavuşoğlu a souligné que « la Turquie voulait une solution politique en Libye en assurant  un cessez-le-feu là-bas, soulignant que seulement après cette étape, il est possible de discuter et de planifier une solution politique ».

Il a indiqué, ainsi, que « son pays entamera des explorations d’hydrocarbures dans l’est de la Méditerranée conformément à un accord avec la Libye et qu’elle est prête à travailler avec des entreprises d’autres pays ».

Dans une récente interview accordée au Financial Times britannique, le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que « le GNA avait stipulé la libération de Syrte et d’Al-Jofra et le retour des milices de Haftar à l’endroit où elles se trouvaient en 2015 pour accepter un cessez-le-feu permanent en Libye ».

Il a souligné que « la Turquie considère les conditions du gouvernement libyen, légales et raisonnables, et qu’elle soutiendra la reprise de son attaque contre les milices de Haftar si elles ne reculent pas de Syrte », notant que « la Russie a fait une offre de cessez-le-feu lors des pourparlers d’Istanbul le mois dernier, se confrontant avec les conditions du GNA ».

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