Le journal français «Le Monde» déclare que la défaite infligée aux troupes du général à la retraire Khalifa Haftar par les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) dans la ville stratégique de «Gharyane» représente un virage important dans l’offensive armée menée sur Tripoli, la capitale libyenne.
Le rédacteur Fréderic Bobin explique que la région était l’appui principal des troupes de Haftar pour approvisionner les zones ouest, notant que la défaite «dans un temps où Haftar éprouve déjà des difficultés militaires», constitue un vrai casse-tête pour ses alliés régionaux, en particulier l’Égypte, l’Arabie saoudite, et les Émirats arabes unies, qui suivent l’évolution de la situation avec préoccupation.
«Bien que la chute de Gharyane, ne signifie par la décimation totale des milices armées, elle prouve leur faiblesse et représente un point dans le ventre de Haftar», signala-t-il, en ajoutant qu’il ne restait que «Tarhouna» comme point d’approvisionnement pour les troupes du général à la retraite, qui est loin de couvrir tous leurs besoins.
A la fin de son article, l’auteur se demande si Haftar parviendra encore une fois à convaincre ses tuteurs, «qui sont déjà tous épuisés de ses fiascos successifs » pour avoir le soutien dont il a besoin afin de continuer sa quête.
Dans de telles circonstances, Fréderic Bobin prévoit un cessez-le-feu proche ou une offre d’asile politique comme solutions politiques pour résoudre un conflit qui dure depuis bientôt trois mois.
