Le Premier ministre libyen et le MAE italien rejettent “l’ingérence étrangère néfaste”

Le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, ont souligné, mercredi, l’importance de reprendre le processus politique et de rejeter “l’ingérence étrangère néfaste” dans les affaires libyennes.

C’est ce qui ressort du communiqué rendu public par le gouvernement libyen d’entente nationale suite à la réunion entre al-Sarraj et Di Maio, lors de la visite de travail effectuée par le ministre italien à Tripoli.

Le gouvernement libyen d’entente nationale a renouvelé sa condamnation, au soutien militaire apporté par l’Égypte, les Émirats arabes unis, la France et la Russie aux troupes de Haftar.

En effet, la réunion a porté sur les développements récents en Libye et les dossiers de coopération conjointe entre les deux pays. Dans ce contexte, al-Sarraj a tenu à remercier l’Italie “pour sa contribution aux opérations de déminage au sud de Tripoli ».

Plusieurs autres affaires ont également été abordées, notamment, le blocage des sites de production pétrolière et l’opération IRNI, rapporte le communiqué.

Pour les deux parties, le retour à la production pétrolière est une priorité, tout comme la mise en oeuvre de l’embargo sur les armes en Libye qui, selon al-Sarraj, nécessite un processus global, par voies terrestre, aérienne et maritime.

La secrétaire générale du ministère italien des Affaires étrangères, Elisabetta Belloni, l’ambassadeur de l’Italie à Tripoli, Giuseppe Puccini, et plusieurs responsables sécuritaires et politiques ont pris part à la réunion.

Du côté libyen, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Siala, l’ambassadeur de Tripoli auprès de l’Union européenne, Hafez Kaddour et le directeur du département européen du ministère des Affaires étrangères, Haji Dahan, ont également été présents.

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