Le Qatar a annoncé avoir été étonné par les déclarations du secrétaire général de la Ligue arabe, «Ahmed Aboul Gheit», lors desquelles il avait refusé l’implication des troupes militaires non arabes en Libye.
Un communiqué, diffusé aujourd’hui vendredi 3 janvier, par son ministère des Affaires étrangères, a noté que «les déclarations d’Aboul Gheit contredisaient la déclaration finale du sommet, tenu le 31 décembre 2019, qui incluait le refus de l’implication des forces étrangères en général, ignorant les ingérences de certaines parties arabes, au profit des milices armées, et entravant les efforts vers un dialogue libyen».
بيان: دولة #قطر تعتبر تصريح الأمين العام للجامعة العربية مخالفا لنص قرار الدول الأعضاء في ختام الاجتماع الطارئ بشأن #ليبيا:https://t.co/hE4wufzldE#وزارة_الخارجية_قطر pic.twitter.com/iMjATPZLbC
— وزارة الخارجية – قطر (@MofaQatar_AR) January 3, 2020
Le communiqué indiqua que «le favoritisme de la déclaration en question, publiée sur le site officiel de la Ligue arabe, suscitait l’étonnement, car d’une part, elle ne reflétait pas le consensus arabe que la Ligue se doit à représenter. Et d’une autre part, elle se présente après avoir fermé l’œil, pendant des mois, sur le soutien accordé par des parties arabes, aux milices armées, qui ont attaqué Tripoli et tyrannisé le peuple libyen, en tentant de prendre le pouvoir des mains d’un gouvernement légitime et reconnu internationalement».
De suite, à travers ce communiqué, le Qatar a invité le secrétariat général de la Ligue arabe «à prendre compte de s’exprimer avec précision, en parlant de la position de l’ensemble des pays membres», et renouvela sa position au profit du Gouvernement d’union nationale (GNA).
Il demanda aussi aux différentes parties de mettre terme aux soutiens militaires et financiers, qu’ils accordent aux milices armées terroristes.
Rappelons toutefois, que lors du sommet arabe d’urgence, le Qatar, le Koweït, le Soudan et les pays du Maghreb avaient pris part avec le GNA libyen, compromettant les plans du Caire et d’Abu-Dhabi, qui avaient espéré trouver du soutien pour renforcer la position de Khalifa Haftar.
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