Wall Street Journal: Trump soutient Haftar suite à des pressions saoudiennes et égyptiennes

Courrier arabe

Le journal américain «The Wall Street Journal» a déclaré, dans son éditorial, que le président américain Donald Trump soutenait le général à la retraite Khalifa Haftar en Libye suite à des pressions saoudiennes et égyptiennes.

Les détails du complot

Le journal, d’après un haut responsable de l’administration de Trump et des politiciens saoudiens, a affirmé que les chefs d’Etats en Égypte et en Arabie saoudite, étaient parvenus à mettre des pressions sur Trump, afin de changer la politique américaine abordée en Libye et de soutenir Khalifa Haftar dans son offensive menée contre le Gouvernement d’union nationale (GNA).

Il explique que le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane et le président égyptien Abdel Fatah Al-Sissi, avaient poussé Trump le 9 avril, à s’entretenir par téléphone avec Khalifa Haftar pour lui faire preuve de son soutien, après que le prince saoudien eu convaincu Trump que les forces à Tripoli étaient des terroristes en relation avec l’oganisation de l’Etat islamique.

Le démon saoudien

Selon le Wall Street Journal, le prince saoudien était derrière les décisions de Trump concernant le conflit libyen, malgré les critiques du congrès qu’il s’est attiré, après l’affaire Khashoggi, dont les indices permanentes l’accusent d’être responsable du meurtre.

Le journal poursuit en déclarant que la décision de Trump contredisait la politique de Washington en Libye, qui avait pendant des années soutenu les GNA dans leurs combats face à l’Etat islamique.

En rappel, Khalifa Haftar revient tout juste d’une visite au Caire, où Al-Sissi lui avait affirmé son soutien, et prévoit de passer prochainement à Paris, voir son autre allié militaire Emmanuel Macron.

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