«Les milices de Haftar sont derrière plusieurs crimes contre les droits de l’homme», déclare un rapport gouvernemental américain

Courrier arabe

Le ministère américain des Affaires étrangères a publié un rapport qu’il a réalisé sur la situation des droits de l’homme, en Libye, durant l’année 2020, indiquant que «les forces de Khalifa Haftar étaient à l’origine d’exécutions sommaires, de disparitions forcées et d’actes de torture».

Le rapport signala que «l’absence des lois, la division au sein des membres des milices, ainsi que la faille sécuritaire au sud avaient empêché le gouvernement d’enquêter sur les violations commises à l’encontre des droits de l’homme au pays».

Wagner et les groupes armés

Le rapport nota également : «Des membres de Wagner ont été déployés sur les fronts à Tripoli, pour soutenir Haftar, et le bombardement russe lancé pour les couvrir ont engendré la mort de plusieurs civils».

Il poursuit : «Des groupes alliés avec Haftar se sont emparés de Syrte et plusieurs civils ont été kidnappés et détenus, à l’ombre de leur allégeance affichée au GNA (Gouvernement d’union nationale)».

«Le ministère américain de la Justice et le bureau du procureur général ont lancé des mandats d’arrêt, au nom de plusieurs personnes, mais le pouvoir limité de la police et les peurs des représailles ont fait que les ordres ne soient pas appliqués», avait-il expliqué, en soulignant que «les criminels étaient toujours dans la nature, et que leur danger menaçait constamment les autres».

Il ajouta : «Les milices des Kanyats, alliées à Haftar, ont kidnappé plusieurs civils, dont des femmes, et elles sont à l’origine de plusieurs disparitions forcées et d’actes de torture commis à Tarhounah, avant leur retrait».

Il indiqua également que «les groupes armés alliés à Haftar avaient recruté des enfants et les avaient exploités dans le conflit», précisant que «Haftar et ses officiers n’avaient imposé aucune politique officielle pour interdire cette pratique».

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