Les Soudanais et les Tchadiens combattant pour Haftar se révoltent pour rentrer chez eux, affirment des sources

Courrier arabe

Des sources ont raconté que les mercenaires soudanais et tchadiens qui combattent au nom de Khalifa Haftar se sont rebellés et ont demandé de rentrer chez eux, signalant que la direction de Haftar tente de les calmer.

Les sources ont affirmé, au journal électronique « al-Araby al-Jadeed, que «plusieurs des combattants avaient contacté leur direction au Soudan et celle à l’intérieur des terres libyennes, leur informant qu’ils prévoyaient de se retirer durant les jours à venir», parlant d’une crise qui s’est produite après que les combattants ont décidé de rentrer chez eux avec les armes et les blindés qu’ils avaient gagné durant les combats précédents, et qu’ils avaient droit de les garder conformément aux termes des accords préalablement établis avec la direction de Haftar.

«Pour les combattants, l’accord n’avait pas précisé si les combats devaient se terminer avec la victoire de Haftar et la prise de Tripoli», expliquèrent les sources.

Les sources affirmèrent aussi que «la direction des milices de Haftar avait demandé aux Soudanais et Tchadiens de continuer à combattre, leur promettant de meilleurs conditions après l’Aïd, avec l’arrivée des renforts promis par les alliés».

Les alliés en confusion et les EAU s’accrochent

Elles signalèrent toutefois qu’un état de confusion s’est remarqué à l’intérieur du camp des alliés Haftar, après que les positions de certains pays occidentaux ont changé.

«Des instructions, depuis la Russie, ont été données à Wagner, pour qu’elle réduise sa présence sur les terres libyennes et se limite à surveiller les structures vitales », précisèrent les sources.

Dans ce contexte, des sources égyptiennes renseignées au sujet du dossier libyen ont affirmé que les EAU insistaient toujours à repousser la Turquie qui soutient le gouvernement de Tripoli, déclarant : «Avant, le combat était entre les EAU et les mouvements politiques islamistes, mais actuellement il se centre entre une alliance émirato-saoudienne et la Turquie».

Par ailleurs, ces même sources mentionnèrent que «le Caire ne comptait pas intervenir militairement sur les terres libyennes pour faire face à la Turquie, étant occupé par le barrage de la Renaissance et par la crise du coronavirus».

Au final, elles indiquèrent que des négociations se tenaient pour discuter la situation et définir les actions à entreprendre et leur nature, affirmant que la seule chose qui préoccupait le Caire était «de garantir qu’aucune base militaire turque ne s’installe en Libye et d’empêcher que des armes ou des hommes armés n’entrent sur ses terres, depuis les frontières libyennes».

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