Libye : accord sur la plupart des critères pour la sélection des candidats aux postes régaliens

Les rivaux libyens se sont mis d’accord, vendredi, sur la plupart des critères de sélection des candidats aux postes régaliens, indique un responsable.

Le cinquième volet du dialogue politique interlibyen entre les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants, basée à Tobrouk, a débuté vendredi au Maroc.

Omar Abulifa, membre du Haut Conseil d’Etat, a déclaré aux journalistes que les deux parties s’étaient mises d’accord sur la plupart des critères, ajoutant que les discussions « vont dans le sens et que tous les participants sont optimistes quant à la possibilité de parvenir à des résultats rassurants ».

Il a déclaré que les discussions se poursuivront vendredi et samedi.

Pour sa part, Mohamed al-Raed, membre de la Chambre des représentants, a déclaré que  » tous les critères de sélection des candidats aux postes régaliens et le calendrier de nomination seront annoncés samedi « .

Selon un correspondant de l’Agence Anadolu, la première session entre les membres du comité libyen 13 + 13 a débuté dans la ville de Bouznika pour rapprocher les points de vue des deux parties concernant la sélection des candidats aux postes régaliens.

En raison de la grande division du pays entre l’Est et l’Ouest, la plupart des institutions régaliennes, voire toutes, se sont scindées avec deux chefs à leurs têtes.

Selon l’accord de Skhirat, conclu en 2015 dans la ville marocaine du même nom, les postes régaliens libyens qui sont en cours de négociation à Bouznika sont ceux de gouverneur de la Banque centrale de Libye et de président de la Cour des comptes.

Les postes à pourvoir comprennent également le responsable de l’Autorité de contrôle administratif, le responsable de la Commission de lutte contre la corruption, le président et les membres de la Haute Commission électorale, le président de la Cour suprême et le procureur général.

Cette réunion intervient quelques jours après que les membres du Forum de dialogue politique interlibyen (au nombre de 74) aient approuvé à la majorité, mardi dernier, le mécanisme de sélection des responsables de l’autorité exécutive du pays (le gouvernement et le Conseil de la présidence).

Le Maroc a accueilli le premier cycle de 13 + 13 panels de dialogue le 6 septembre pendant quatre jours.

La Libye est depuis des années en proie à un conflit armé.

Avec le soutien des pays arabes et occidentaux, la milice du putschiste de Khalifa Haftar dispute la légitimité et l’autorité dans le pays au gouvernement libyen reconnu internationalement, entraînant des morts et des blessés parmi la population civile, ainsi que des dégâts matériels considérables.

Quitter la version mobile