Libye : Al-Sarraj dénonce des manœuvres politiques et Washington attaque Haftar à cause de Wagner

Courrier arabe

En Libye, le président du Gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj, a signalé, aujourd’hui vendredi, que « des parties tentaient de tirer profit de l’état actuel du pays, mettant en garde contre des manœuvres politiques », au moment où Washington attaque Khalifa Haftar à cause des relations qui le lient avec le groupe russe Wagner.

Un communiqué publié par la page officielle du GNA a indiqué que «Fayez al-Sarraj s’était entretenu par téléphone avec Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères», signalant «qu’al-Sarraj avait déclaré que les mouvements politiques régionaux et internationaux, actuellement en cours, étaient des manœuvres suites auxquelles des parties cherchent à s’approprier des rôles en Libye».

Le communiqué nota que «le ministre français avait quant à lui, insisté à ce qu’un cessez-le-feu soit rapidement placé en Libye, et qu’il avait appelé les différentes parties à retourner au dialogue, sous l’égide des Nations unies».

Washington attaque Haftar à cause de Wagner

De son côté, le Département d’Etat américain a signalé que la collaboration des milices de Haftar avec Wagner et la fermeture des puits de pétrole « contredisent les intérêts des Américains et des Libyens et nuisent à la souveraineté libyenne».

Il indiqua, lors d’un communiqué diffusé hier soir jeudi, sur son site officiel, qu’ «il était impossible de pardonner aux milices qui tentent d’entraver l’opération politique et qui cherchent à s’impliquer dans des affaires menacant la stabilité de la Libye».

Le communiqué américain appela à un cessez-le-feu immédiat en Libye et au retour aux négociations, sous l’égide des Nations unies.

Rappelons toutefois, que le GNA accuse la France, la Russie, l’Égypte et les EAU de soutenir l’offensive armée que Khalifa Haftar avait lancée contre Tripoli, affirmant par des rapports et des preuves «que ces pays lui avaient assuré d’importantes quantités d’armes et des mercenaires».

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